Festival de Dunkerque, 2016

Des nouvelles du Nord, Comité Flandres, Festival de Dunkerque.


"Festival", par modestie, les organisateurs, Xavier et Stéphane, étaient réticents à dire Festival, mais c'en est un, car deux tournois sur deux jours, et des joueurs.... quels joueurs.....pas des moindres.

Nous eûmes l'honneur du tout nouveau numéro 1 mondial Jean François LACHAUD, accompagné de son adorable fille Estelle, ainsi qu'un certain Paul FRAITEUR, déterminé à donner du fil à retordre au N°1 mondial !

Ce fut fait, pari tenu, Paul remporte le tournoi, mais Jean François, remporte le toping. 

Le toping, fut une très belle démonstration de quatre série 1, magistral ! 

Parmi les topeurs, notre camarade de Forum, Sylvaine Darras, et le facétieux Michel Draux ( sur la photo en compagnie de Monique, de Cambrai


Pour la petite histoire, Paul a perdu le toping, car, il a mal compté le score de Frioulane et a donc choisi un autre mot 


! Râlant ! Bravo à tous.


Photo de Marianne Deha.
Jean François LACHAUD, et son adorable petite Estelle
Photo de Marianne Deha.
Monique et Michel DRAUX, Cambrai

Houffalize 2016, Les Triplettes d'Houffalize,

Nous avions eu en février, les tripelettes de Biarritz,  deux "vraies "  jumelles et leur cousine.

Nous avons également nos triplettes à Houffalize,  un trio fort fort sympathique.



Elles se ressemblent beaucoup, car elles ont en commun,  le sens du contact, l'humour, l'amour des voyages en train, bus ou bateaux, qu'importe, l'essentiel étant de bouger,  les hôtels où l'on peut traîner au buffet et parler à
de nouveaux contacts,   habitent la même ville, Forest, banlieue de Bruxelles, et bien évidemment la passion du scrabble.
Je vous les présente :


en rouge, Elisabeth,  j'ai eu le sentiment qu'elle était un peu la "chef de file", mais comme dit dans un article précédent,  se méfier des eaux qui dorment, car Jeanine et Monique ne sont pas en reste.

Elles sont jeunes, joyeuses, pleine de vie,  je les adore ! 

Elisabeth fut primée à Houffalize et eût les honneurs  du  podium, photographiée par une horde sauvage de journalistes venus du monde entier !   je m'emporte un peu...
oh .... juste un tout petit peu, car il y avait beaucoup de photographes amateurs... de scrabble  !

J'ai réussi à  me procurer une photo d'elles lorsqu'elles étaient encore à l'école primaire ( c'est ainsi qu'on dit en Belgique)
Petites, elles étaient déjà très espiègles




Elles s'en sont retournées, comme elles étaient venues,  en bus et train,  et j'ai vraiment, mais vraiment envie de les revoir, car ,  elles doivent m'apprendre  le  Jarnac,  jeu auquel elles jouent lors de leurs voyages.

Attention les filles, comme je tiens à vous revoir, soyez prudentes lors de vos prochains déplacements, n'apprenez surtout pas au conducteur du train à jouer au jarnac pendant son travail   ............


Ouf, il n'a pas eu le temps de dire : Jarnac !




Je vous embrasse les  nénéttes,  ne changez rien, vous êtes adorables.


Houffalize 2916, Hébergement, Ol fosse d'Outh



Je ne suis pas spécialiste des patois régionaux, mais j'ai le sentiment que  l'on peut traduire par " à la fosse de l'Ourthe",  le site du Festival de Scrabble de l'Ardenne : Ol Fosse d'Outh,  autrement dit, l'hôtel Vayamundo.

Curiosité, cet hôtel, en terre wallonne, est fréquenté par de très nombreux flamands, et quand je leur posai la question,  la réponse fut : les wallons vont à la mer,  nous ont vient dans les bois.  Il est vrai que pour eux, habitués du littoral belges, il y a ici un océan de verdure à découvrir, les ballades en vélo, à pied, en canot sont légions.

Mais revenons à l'hôtel, car je m'égare à nouveau :

Un personnel d'une gentillesse exquise, des hôtesses d'accueil prévenantes et efficace,  des barmen vraiment dynamiques, attentifs,  bref,  pour le personnel aucune note négative,  un 10/10 parfait.

Bien évidemment cet article n'engage que moi, peut-être que d'autres locataires ont eu des soucis, mais  rien n'est remonté à mes oreilles attentives.   Et si je suis attentive, c'est pour vous donner un avis objectif.

Le hasard a voulu que j'aie une chambre dans la partie rénovée de l'hôtel, l'année dernière, c'était il est vrai un peu le souk pour arriver, mais cette année, tout a été transformé, nouvel accueil, nouveaux parkings, nouvel ameublement. Bref, un hôtel tout neuf, avec ses petits défauts mais qui ne prêtent pas à conséquence.

Exemple,  dans l'ancienne aile,  un petit coffre bien pratique est à disposition.  Dans la nouvelle chambre, je 'en ai point vu et pourtant la place ne manque pas.
Autre exemple,  il manque singulièrement un petite table de nuit, présente dans l'ancienne aile. C'est bien pratique pour y poser son bouquin, son ordi, ou son téléphone, qui sert de réveil-matin.

Je l'ai dit, et le redit, cela ne prête pas à conséquence, c'est juste un peu embêtant.

La chambre : sublime ! un petit appart !  une terrasse donnant sur l'Ourthe,  Le soleil n'a pas manqué de chauffer les lieux, mais la climatisation automatique a vite remédié à cette situation. C'est très confortable.

L'hôtel dispose d'une piscine couverte, de nombreux jeux, dont billard, ping-pong, aire de jeux pour enfants, et de très nombreuses animations pour petits et grands.

J'eus droit, le premier soir, à un concert de cors,  concert improvisé, ce fut charmant, et cela m'a rappelé que nous étions en pays de chasseurs,  et à voir les cors, les chasse à courre, sont peut-être encore d'actualité l'automne.

Si toutefois vous aimez la mer du Nord, si belle en toutes saisons, sachez que Vayamundo est également présent à Ostende,  vue sur la Mer.  Je n'ai pas testé, mais je pense que cela doit être aussi chouette d'y séjourner que ce ne le fut à Houffalize.

Voici quelques photos, qui vous feront apprécier les lieux. Pour réserver :  http://www.vayamundo.be/fr/ardennes
téléphone : pour Ostende et houffalize : 
00 32 78 156 100                      



dommage photo un peu sombre, mais cela donne une idée de l'espace

superbe terrasse
je me dois de retourner à Ol fosse d'Outh, juste pour pouvoir refaire les photos .....








Houffalize 2016, Tourisme et Hébergements

Les festival du Scrabble  d'Houffalize se déroule dans un site magnifique et préservé, au bord de l'Ourthe. L'Ourthe est une jolie petite rivière ( mais se méfier quand même des petits ruisseaux qui débordent par grandes pluies et font des ravages , comme le dit le diction : il faut se méfier des eaux qui dorment ).

Nous sommes à proximité de Libramont, ville natale du très célèbre ( et parfois autant détesté que Charlemagne), père de la grammaire moderne.  Tous deux ont en commun d'avoir martyrisé des générations d'écoliers ( dont moi !)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Grevisse
https://fr.wikipedia.org/wiki/Charlemagne

En fait, tout le monde  croit que Grévisse est né à Libramont, mais il est né à Rulles, autre charmant petit village de la province du Luxembourg ( pour  les Français, connus pour ne pas connaître la géographie  (。♥‿♥。) ne pas confondre avec notre cousin, le Grand Duché du Luxembourg, il y a les Ardennes Française et Belge, et il y a le Luxembourg belge et le Luxembourg.... luxembourgeois !) .

Rulles, en pays gaumais,  n'est pas  seulement connu pour être la ville natale de Grévisse, mais aussi  pour sa bière, fort appréciée des amateurs. 

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Rulles


Fins gourmets, les organisateurs  du  Festival d'Houffalize n'ont pas manqué d'honorer ce patrimoine gastronomique, valorisant ainsi les produits régionaux.

La jeune brasserie, produit pas moins de 10 bières réputées.  Certaines ont été fort appréciées des scrabbleurs pendant le Festival.

Si vous êtes en pays gaumais,  ne manquez surtout pas d'aller admirer les magnifiques oeuvres de Gatien Dardenne,

http://www.gatiendardenne.com/

Vous en verrez à Ciney, Libramont, Tintigny, Bellefontaine  et ailleurs probablement.   Parcourez le site de l'artiste, vous serez séduit.  Cet artiste d'exception mérite que vous vous attardiez sur son site, à défaut de pouvoir, distance oblige, de pouvoir apprécier, de visu ses magistrales et impressionnantes oeuvres.




Houffalize 2016, Hébergement 1

Houffalize, ville très pittoresque, donc touristique,  offre de nombreuses possibilités d'hébergements : campings, hôtels, chambres d'hôtes, gîtes, etc....

pour ma part, j'avais, la première année, testé le site du Festival. Aucune critique à émettre, ce fut parfait, belle chambre, belle vue sur l'Ourthe, site calme, malgré les très nombreux clients,  les grandes familles etc..

deuxième année, nous avions testé un chalet,  je n'en dirai pas de mal, bien que de nombreuses critiques puissent être faites  ( lisez l'article : "la vie d'un gladiateur" qui les dénombre avec humour). Mais le rapport avec le proprio fut très bon, le prix fort honorable, ma foi... on passe,  j'y retournerai pour tester d'autres chalets, suis un peu maso  ( mais le proprio accepte nos trois chiens, et ça , ça justifie le fait  d'être indulgente.









Cette année, je séjourne  à nouveau  sur le site du Festival, car justement, n'ayant pu trouver un logement  où nos chiens seraient admis, je suis donc partie seule, mon mari faisant office de "dogs-sitter". Ici, il est avec la petite Speedy, qui s'est décoloré la tignasse, juste pour la photo,











Pancetta, se marre bien voyant son papounet promener Speedy ! 
Quant à Durum, il chasse quelque part dans la
nature !

















R

Houffalize, 2016, la vie secrète d'un gladiateur.

L'année dernière, à pareille époque, j'étais ici, à Houffalize, je n'avais pas de blog, et mon mari et les chiens étant de la partie, nous avions loué un chalet.

D'après les photos internet, nous avions trouvé un petit coin de paradis pour un prix tout à fait abordable.

C'est donc heureux  et confiants que tous quatre, prîmes la route pour Houffalize.....  le reste.... vous allez lire.

Le compte-rendu  n'est pas de moi, c'est un mail de mon époux, je l'ai trouvé drôle, et donc je vous le poste.

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 La vie secrète d'un gladiateur :






Derrière chaque métier, derrière chaque sport il y a une face cachée, pour arriver au sommet de son Art un Gladiateur du Scrabble a une vie difficile, une vie de privations, une vie de sacrifices qui est souvent semée d'embûches et de dangers. J'ai l'honneur de pouvoir partager quelques jours la vie d'un Gladiateur.

Route relax jusqu'à Houffalize avec quelques petits arrêts "pipi" pour les cocos et casse-croute pour nous. Que ça sentait bon la route des vacances.

Arrivés à  Houffalize vers 14h30,  passage chez le proprio pour les clefs et direction le chalet, là, ça se gâte, nous nous perdons, heureusement j'ai une boussole et Mamoun a repéré un vieux relais de chevaux où les voyageurs pouvaient prendre repos.

De l'autre côté de la route une petite piste mène à  notre El Dorado, wouaw !! pas vraiment un chalet, plutôt une cabane type grand Nord Canadien, mais j'aime. Avant nous sommes passés à l'Amphithéâtre où  Mamoun doit se mesurer aux Gladiateurs de haut niveaux. Surprise, autour de l'Amphithéâtre, une horde hilare, à l'esprit ravageur, est occupée a détruire les abords de ce magnifique Colisée.  En effet l'accès aux gradins n'est pas autorisé au public avide de sang, rendant difficile l'accès pour les étoiles des jeux du stade qui doivent se faire accompagner par un des sauvages de cette horde immonde.  Soit être Gladiateur du Scrabble a ses risques, tous le savent.

A la cabane je découvre les dures lois de ce sport, rien ne permet aux gladiateurs de se détourner de leur passion qui est le Scrabble.

Le confort est plus que Spartiate, tout est fait pour que les gladiateurs dorment ou s'entraînent, pas de loisir possible.  Leurs dicton  " travail, repos, sacrifice et honneur " prend ici pleinement sa place.

Par contre il y a plein de pièces de musée dans cette cabane, une télé couleurs à tube cathodique datant des années septante en couleurs ( si si !! ) et qui fonctionne encore, mais  la taille des pixels ...... nous ferait envoyer nos téléviseurs à leds en réparation pour "mosaïque", la télécommande est HS. 

 
Bin, oui,  ça date, ça date


Une table, six chaises, un fauteuil qui a dû connaitre son heure de gloire il y a une soixantaine d'années et un placard, voilà l'équipement du salon living. Les deux chambres sont équipées chacune d'un lit et cerise sur le gâteau d'une lampe de chevet comme celles qu'on recevait chez Super-U à chaque achat supérieur à  un montant de 6,3 euros. Wouaw ! Le proprio ne lésine pas sur les dépenses. Oh j'oublie, dans le salon il y a un chauffage au gaz, je n'arrive pas à déterminer  l'époque, Est-ce avant ou après la seconde guerre mondiale  ? ... ni l'origine ? dilemme, le mauvais fonctionnement, la rouille, le risque d'explosion me font penser que peut- être il provient d'un surplus de l'armée rouge ayant pris Berlin en 1945. 
Le cache-néon au plafond de la salle a manger est taché par le passage des mouches, un néon sur deux fonctionne et le cache est sur le point de tomber, rien de grave à cela, suffit de pas rester en dessous. Tout est bien pensé et fonctionnel, les crochets pour pendre les vêtement servent également aux balais.

Salle de bain, impossible de faire une vraie visite, même avec la lumière c'est hyper sombre, pour preuve, ce matin à tâtons j'ai cherché ma brosse à cheveux, finalement je me brossais les cheveux avec ma brosse à dents, et comme dentifrice j'ai pas vu que j'utilisais le tube de Scholl, crème de massage relaxante et de fraicheur pour les pieds de Mamoun. Ma langue était tellement relaxée après que j'ai perdu la parole durant 3 heures. En résumé, la salle de bain n'est pas vraiment fonctionnelle. Vaut mieux prendre sa trousse de toilette et aller à l'extérieur près de l'étang se faire une beauté le matin, par contre ne pas y aller en soirée, la nature prend le dessus, c'est infesté de moustiques. Point très positif, la salle de bain est très propre et bien équipé, du moins je le suppose car j'y vois rien. ( Faut rester positif )

La cuisine, la c'est le tour des hôtels de la région, assiettes, tasses, verres, couverts viennent des hôtels du coin. Sympas de la part du proprio de nous faire découvrir les produits régionaux. Il y a un four à micro- ondes, redoutant des fuites d'ondes dangereuses, je retire la prise du courant, l'intérieur me fait penser que d'autres habitants ont dû confondre le four avec un lave vaisselle. Le frigo... fonctionne bien, comme il fait plutôt froid dans la cabane et que la mise en marche du chauffage demanderait l'aide de Moscou, l'avantage du frigo est de le  laisser  porte ouverte avec thermostat règlé à 10 ° ce qui permet de chauffer la cabane. ( c'est ça  être malin !  )

l'Extérieur, bon Dieu que c'est romantique, l'endroit idéal pour une lune de miel, pour nous c'est un avant-goût de notre 40 ème lune de miel. Des oiseaux on fait leurs nids dans l'armoire du compteur de Gaz, l'armoire reste visible malgré les envahissantes toiles d'araignées. Derrière la cabane un espace est réservé au Barbecue, il me fait un court instant rêver, "me voila dans le Far West, chauffant entre quelques pierres mon plat de haricots.... " la réalité me sort de ma torpeur, à tout moment il pourrait s'écrouler, une vraie ruine. Il y a une table en pierre, elle a dû être magnifique, le plateau de pierre de la table pouvait servir pour au moins six personnes, le temps ayant fait sont action, elle est réduite pour quatre, les restes de pierres au sol, témoignent que ce fut une belle table ... autrefois.

Les mauvaises herbes sont assez envahissantes et très hautes, ce matin j'ai dû suivre les traces aux sol pour localiser la voiture sur ce qui fut jadis un chemin. Puis j'arrive dans l'antre secrète des gladiateurs, leur camps d'entrainement, au départ on signale une plaine de jeux pour enfants..... que neni ! tout est en béton armé, que du solide, c'est donc la que naissent les gloires, " l'arène secrète où  s'entrainent les gladiateurs ", mais c'est également là que meurent les rêves, l'odeur âcre de la sueur taquinant mes narines en témoigne.

Une profonde émotion m'envahit, j'ai l'honneur de pouvoir découvrir et partagé la vie pendant quelques jours d'un grand Gladiateur.

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Dans quelques temps nous emmènerons notre petite fille :
Elle raffole des pastèques !

la preuve :

------------------  pour compléter le tableau,  le proprio nous a foutu une paix royale, aucun état des lieux, aucune discussion sur rien, il s'en fout comme de l'an 40, il boursicote, et les chalets sont un loisir, nous on reviendra, car rare de trouver logement avec les toutous acceptés, mais on en demandera un autre, sur place, il y en a 5,  peut-être que ce sera mieux.  Nous n'avons pu louer cette année, tous les chalets étaient loués depuis près d'un an, un patriarche réunissant toute sa famille a fait main-basse sur les lieux.

houffalize, 2016, la Dictée


Pierre le Grand (1)

Pierre le Grand fut certes (2)  un des souverains les plus éminents qu’il y ait eu (3)  en Russie.   Jeune encore, il s’aperçut  (4 )  qu’il ne pouvait s’accommoder (5)  de l’éducation qu’il avait reçue (6)  et il rêva de tirer son pays du chaos (7)  de la barbarie (8) .
Son naturel effaça (9)  tout de suite (10)  les appréhensions  (11)  vis-à-vis (12)  des étrangers avant qu’il sût (13 ) quel profit  (14) il recueillerait (15)  des enseignements (16 ) qu’ils lui auraient donnés (17).
Il résolut (18)  de créer (19),  quelle que (20) fût (21)  la difficulté de l’entreprise, une nation nouvelle (22). Il quitta la Russie en seize cent quatre-vingt-dix-sept (23)  ; les deux (24)  ans qu’il avait régné (25), il les avait employés (26) à rechercher le savoir-faire (27)  et les ressources pécuniaires (28)  qui lui permettraient de réaliser l’oeuvre (29) de civilisation qu’il avait projetée (30).
Quoi que  (31)  son entourage pût (32)  en penser, Pierre le Grand se rendit incognito (33)  en Hollande (34). 
À (35)  Zaandam  (36), il travailla dans un atelier (37) du chantier naval (38)  parmi (39) les charpentiers (40). Pendant les pauses (41), il étudiait les parties des mathématiques (42) qu’il avait pensé (43)  être utiles (44 ) à un prince (45).
Après deux ans de voyages et de travaux fatigants (46), il reparut en Russie et aplanit (47) une à une les difficultés qu’il rencontra. Au prix (48) d’efforts persévérants (49),  le tsar (50)  poliça (51)  les villes. Quoiqu’ (52) une certaine résistance se manifestât (53)  dans la population, les habillements, les coutumes changèrent peu à peu, et les Moscovites  (54)  connurent par degrés (55 ) ce qu’était la société (56 ) occidentale.

D’après Voltaire.


LENOBLE-PINSON Michèle,  D’après GREVISSE, La force de l’orthographe. 300 dictées progressives commentées. Louvain-la-Neuve, Duculot, 3e éd. revue par André Goosse, en conformité avec la 9e édition (1992-) du Dictionnaire de l’Académie française, 1996, p. 269, coll. « Entre guillemets ».

Commentaires des difficultés lexicales et grammaticales

1. Pierre le Grand : Moscou 1672 – Saint-Pétersbourg 1725. Tsar de Russie.
Minuscule à l’article. Majuscule à l’adjectif qui sert de surnom ; à plus forte raison quand l’adjectif est nominalisé par l’article (Le bon usage, § 100 a 3°).
2. certes : adverbe. Vient du latin vulgaire certas. Le s final est étymologique. – Cet adverbe de phrase joue le rôle d’un élément incident en renforçant l’affirmation (Le bon usage, §§ 960 et 1104 a). Sens : en vérité, sans mentir. Oui, certes, je l’ai vu. Non, certes. Certes non ! (Acad.)
3. il y ait eu : subjonctif passé de la forme impersonnelle il y a (Le bon usage, § 784 b 2°). Son participe passé est invariable (Le français correct, § 948).
4. s’aperçut : indicatif passé simple de s’apercevoir. Un seul p. Cédille sous le c devant u afin de conserver la même prononciation qu’à l’infinitif.
5. s’accommoder : 2 c et 2 m. – L’art d’accommoder les restes. On accommode une chose (du poisson) à une autre (à telle sauce). – On s’accommode à quelque chose (à la situation, aux mauvaises conditions de vie), on s’y adapte. – On s’accommode de quelque chose (de la situation), on s’en contente.
6. reçue : participe passé de recevoir. S’accorde au féminin singulier avec éducation, qui est l’antécédent du pronom relatif que. Celui-ci est le complément direct du verbe.
7. chaos : n.m. Du grec khaos. Confusion, désordre grave. Un pays où règne le chaos. – À distinguer de cahot, n.m., dérivé du verbe cahoter. Les cahots d’une voiture. – Dérivés. Une situation chaotique, en désordre. Une voiture cahotante, qui cahote.
8. barbarie : n.f. Manque de civilisation, état d’un peuple non civilisé. Le czar [sic] Pierre né dans une barbarie si épaisse, et, avec tant de génie, créateur d’un peuple nouveau (Fontenelle). Tirer un peuple de la barbarie. Des siècles de barbarie (Acad.). – Rudesse des moeurs, grossièreté, cruauté. Langage incorrect (cf. barbarisme). La barbarie d’un peuple. La barbarie de leurs moeurs (Acad.).
9. effaça : indicatif passé simple du verbe effacer. Les verbes en -cer prennent une cédille sous le c devant a afin de conserver la même prononciation qu’à l’infinitif (Le français correct, § 840).
10. tout de suite : adverbe. Sans délai, sur-le-champ. Allez tout de suite vous restaurer. – À distinguer de de suite, d’affilée, à la suite l’un de l’autre. La Russie a été gouvernée par cinq femmes de suite (Voltaire). Faites-les marcher de suite (Acad.). Il a bu trois verres de suite. (Le français correct, § 1018).
11. appréhension : n.f. Crainte vague, mal définie. Éprouver de l’appréhension. Ici, au pluriel.
12. vis-à-vis de : un des dix mots de la francophonie en 2013. – Locution prépositive. Le composant ancien vis, « visage », n’est plus compris. Sens : en face, en présence de. Avec des noms de personnes et de choses. Ils sont assis l’un vis-à-vis de l’autre. Des statues placées vis-à-vis l’une de l’autre (Petit Robert). – L’emploi au sens de « envers », exprimant une relation, est critiqué, mais appartient à l’usage littéraire. La dépendance économique d’un travailleur vis-à-vis de son employeur (Acad.). – L’acception « à l’égard » apparaît comme très négligée lorsqu’il s’agit de choses. Crainte vis-à-vis de la drogue. (Le français correct, § 1172 N.B. 2.)
13. sût : subjonctif imparfait du verbe savoir. Subjonctif régi par avant que. L’imparfait marque la simultanéité dans le passé par rapport à effaça. – (Le français correct, § 1039 e 1° : ne explétif, facultatif.)
14. quel profit : ou quels profits. Le singulier ou le pluriel, non audibles, sont acceptables.
15. recueillerait : conditionnel présent de recueillir. Se conjugue comme cueillir (Le français correct, § 882). S’écrit avec -uei-. – Par métaphore. Sens : retirer (un avantage moral ou matériel), récolter.
16. enseignement : leçon (d’un maître). Ici au pluriel.
17. donnés : participe passé. S’accorde au masculin pluriel avec le complément d’objet direct placé devant lui, c’est-à-dire le pronom relatif que dont l’antécédent est enseignements.
18. résolut : indicatif passé simple (Le français correct, § 905 : conjugaison). Résoudre de + infinitif (créer). Sens : arrêter, décider par une résolution. Je résolus de visiter cette île (Anatole France).
3
19. créer : infinitif. – Conserve le é dans toute la conjugaison : il créera ; une pièce unique créée par… (Le français correct, § 846 N.B. 2).
20. quelle que : en deux mots parce qu’ils sont immédiatement suivis du verbe être (fût). Quelle ayant la fonction d’attribut s’accorde au féminin singulier avec le sujet du verbe qui est difficulté. (Le français correct, § 707).
21. fût : subjonctif imparfait du verbe être. Après quel que, on met le subjonctif même s’il s’agit d’un fait réel (Le français correct, § 1301). – L’imparfait indique la simultanéité dans le passé par rapport à résolut.
22. nouvelle : adjectif épithète qui apporte une information nouvelle. Il suit le nom auquel il se rapporte : la nation nouvelle ; un mot nouveau ; du beaujolais nouveau. (Voir Le français correct, § 648 bis : place de l’adjectif.)
23. seize cent quatre-vingt-dix-sept : ou seize-cent-quatre-vingt-dix-sept, avec un trait d’union entre tous les éléments (selon Les rectifications de l’orthographe de 1990). – Orthographe traditionnelle : on met un trait d’union entre les éléments qui sont l’un et l’autre moindres que cent (Le français correct, § 682). – On écrit couramment les dates en chiffres arabes ; mais hic et nunc il s’agit d’une épreuve orthographique. – La plupart des adjectifs numéraux cardinaux sont invariables. Ici, cent et vingt sont multipliés par un autre nombre, mais ni l’un ni l’autre ne terminent l’énoncé numéral ; ils ne varient donc pas (op. cit., § 685). – On dit moins souvent mil six cent… (Le français correct, § 686 bis et § 686 : mil).
24. deux : dans un texte courant soigné, les nombres s’écrivent en lettres (Le français correct, § 679 bis N.B.). Déterminant numéral cardinal. Invariable.
25. régné : participe passé conjugué avec l’auxiliaire avoir. Régner est un verbe intransitif. Le pronom relatif que – dont l’antécédent est les deux ans – est un complément de temps qu’il faut se garder de prendre pour un complément d’objet direct. Le participe passé régné ne varie pas.
26. employés : participe passé conjugué avec avoir. S’accorde au masculin pluriel avec le complément d’objet direct, c’est-à-dire le pronom personnel les, qui le précède et qui est mis pour deux ans.
27. savoir-faire : un des dix mots de la francophonie en 2013. – N.m. invariable. Habileté à faire réussir ce que l’on entreprend, à résoudre les problèmes pratiques ; compétence.
28. pécuniaire : adjectif. Qui consiste en argent. Des difficultés pécuniaires. Des avantages pécuniaires. – Par analogie avec financier, financière, la graphie [pécunier, pécunière] n’est pas correcte (Le français correct, § 345).
29. oeuvre : n.f. Activité, travail (dans des expressions) : oeuvre de civilisation.
30. projetée : participe passé conjugué avec l’auxiliaire avoir. S’accorde au féminin singulier avec son complément d’objet direct, le pronom relatif que, qui le précède et a pour antécédent oeuvre.
31. Quoi que : en deux mots. Locution concessive. Quelque chose que…, quelle que soit la chose que… Ici, quoi est complément d’objet direct. Quoi qu’il dise, il a tort. – À distinguer de quoique (Le français correct, § 1247). Cf. infra, n° 52.
32. pût : subjonctif régi par quoi que (Le français correct, § 1301). L’imparfait marque la simultanéité dans le passé par rapport à se rendit.
33. incognito : mot italien, qui signifie « inconnu ». – Adverbe. Sens : en faisant en sorte que l’on ne soit pas connu, reconnu (dans un lieu). Voyager incognito.
34. Hollande : commence par un h aspiré. Le h aspiré marque une disjonction et empêche la liaison (Le français correct, § 261).
35. À : il est recommandé de mettre les accents sur les majuscules et les capitales (Le français correct, § 294). Néanmoins, la préposition A non accentuée est acceptable.
36. Zaandam : nom propre. Il a été épelé pendant la dictée.
37. atelier : un des dix mots de la francophonie en 2013. – N.m. Lieu où des ouvriers travaillent en commun.
38. naval : adjectif. Qui concerne les navires. Les constructions navales. Des chantiers navals.
39. parmi : préposition. Au milieu de (plusieurs choses, personnes). Voir Le français correct, § 1186.
40. charpentier : n.m. Celui qui fait des travaux de charpente. Charpentier de marine. Ici, au pluriel.
41. pause : n.f. Interruption momentanée d’une activité, d’un travail. La pause de midi. Pause (-) café. – À distinguer de pose, n.f., action de poser, mise en place (Le français correct, § 366). La pose d’une moquette sur le sol. Cérémonie de la pose de la première pierre (d’un bâtiment).
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42. mathématiques : n.f. pluriel. Sciences qui ont pour objets les grandeurs, les nombres, les figures, les espaces, ainsi que les relations qui existent entre eux.
43. pensé : participe passé conjugué avec l’auxiliaire avoir. Le complément d’objet direct est la proposition infinitive et non que. Il avait pensé que des parties de mathématiques pouvaient être utiles… Le participe ne varie pas.
44. utiles : adjectif. Attribut du nom parties. Accord au féminin pluriel.
45. prince : nom commun. Minuscule à l’initiale. Guillaume III de Nassau, prince d’Orange, fut un adversaire résolu du roi Louis XIV. Le prince héritier (Acad.).
46. fatigant : adjectif. Qui cause de la fatigue physique. Travaux fatigants. – À distinguer de fatiguant, participe présent de fatiguer (Le français correct, §§ 331 [liste] et 938). – Par extension. En fatiguant la salade,…
47. aplanit : indicatif passé simple. Un seul p, comme dans aplatir. Aplanir un chemin. – Au figuré. Aplanir les difficultés.
48. au prix de : en échange de (tel ou tel sacrifice). Au prix de longues discussions (Le français correct, § 1176).
49. efforts persévérants : au pluriel. – Au singulier, on dirait : au prix d’un effort persévérant.
50. tsar : n.m. Du latin caesar, qui est aussi à l’origine de l’allemand Kaiser. On a écrit czar, tzar. Titre porté par les souverains de Russie (1547-1917). – Féminin : tsarine. Femme d’un tsar. Impératrice de Russie. On a écrit tzarine.
51. poliça : indicatif passé simple du verbe policer. Civiliser, adoucir les moeurs, établir des lois pour la sûreté, la commodité des habitants. Verbe en -cer. Cf. supra, n° 9.
52. quoiqu’ : en un mot. Conjonction de subordination. Introduit une proposition d’opposition ou de concession au subjonctif. Sens : bien que. Quoiqu’il ait tort,… – Selon l’Académie, le e final s’élide devant il, elle, on, un, une, et généralement devant enfin, en, avec, aussi, aucun (fascicule du Dictionnaire paru le 20 décembre 2011). Selon Le bon usage (§ 45 b 3°), on peut marquer l’élision dans tous les cas. Quoiqu’issu… Quoiqu’infime… Les restrictions ne sont pas justifiées, même s’il faut reconnaître qu’elles sont observées par beaucoup d’écrivains ou d’imprimeurs. – À distinguer de quoi que. Cf. supra, n° 31.
53. se manifestât : subjonctif régi par quoique (Le français correct, § 1301). L’imparfait marque la simultanéité dans le passé par rapport à changèrent et connurent.
54. Moscovites : n.m. pluriel. Habitants de la Moscovie. Moscovie est le nom de la région historique de la Russie, où se développa la grande-principauté de Moscou, dont les souverains devinrent les tsars de Russie (1547). On parle de Moscovie ou d’État moscovite jusqu’à la fondation de l’Empire russe par Pierre le Grand (1721).
55. par degrés : ou par degré (moins courant) locution adverbiale. Par échelons, par étapes, par paliers. S’avancer par degrés vers un but.
56. la société : la Moscovie s’est ouverte aux techniques occidentales. D’où, un afflux croissant de techniciens, civils et militaires, à Moscou. À ces forces de novation, Pierre le Grand donna une impulsion définitive en pratiquant autoritairement l’occidentalisation de la Russie.
Michèle Lenoble-Pinson – michele.lenoble@fusl.ac.be
Références bibliographiques
Acad. = Dictionnaire de l’Académie française. Paris, Imprimerie nationale-Fayard, 9e éd., t. I, 1992 ; t. II, 2000 ; t. III, 2011 ; fascicules parus jusqu’à recez, 29 novembre 2012. - Site : www.academie-francaise.fr
GREVISSE Maurice et GOOSSE André, Le bon usage. Grammaire française. Bruxelles, De Boeck-Duculot, 15e éd., 2011, 1666 pp. – Site : www.lebonusage.com
GREVISSE Maurice et LENOBLE-PINSON Michèle, Le français correct. Guide pratique des difficultés [lexicales et grammaticales]. Bruxelles, De Boeck-Duculot, 6e éd., 2009, 512 pp.
Site : www.collectiongrevisse.com
LENOBLE-PINSON Michèle, Écrire sans faute. [33] Dictées commentées des Championnats d’orthographe. [Renvois au Français correct.] Textes audio téléchargeables. Bruxelles, De Boeck-Duculot, 2e éd., 2012, 207 pp., coll. « Entre guillemets ». – Site : http://ecriresansfaute.deboeck.com

Houffalize 2016, la dictée

Notre sympathique Festival de l'Ardenne, avait prévu quelques activités pour meubler cette matinée  fériée,  ( tout le jour bien sûr est férié, mais nos loisirs eux, sont concentrés sur la matinée, car l'après-midi, le TH4, baptisé  "Coupe Maurice Grévisse", qui est le père de la grammaire),

Des activités ont été prévues, car de nombreuses familles de scrabbleurs sont venues au complet, enfants, et même enfants, et petits-enfants, il faut occuper tout ce beau monde.

Pour les courageux et sportifs, une jolie randonnée scrabble à La roche en Ardenne ( à 26 kms d'ici).

Pour les moins téméraires, une randonnée libre et balisée sur le site de l'hôtel, Ol Fosse d'Outh,  suis pas spécialiste, mais je pense, que le site étant dans un vallée (petite)  c'est sans doute la "fosse", et Outh,  je dirais bien qu'il s'agit de l'Ourthe, qui passe sur le site, y creuse de jolis méandres, et apporte une note d'exotisme à l'ensemble.

Pour les amoureux de la natation,  Piscine couverte et chauffée , avec moniteur et leçons.

Et... pour les amoureux des mots, encore et toujours les mots :  LA DICTEE !

Judicieuse innovation cette année, qui fit plaisir à un grand nombre, pour preuve:




Une classe dissipée, comme vous le constatez,






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Denis Collard, notre "maître d'école", avec un "cache-poussière' "moderne.  Les maîtres d'école d'antan, nom donné aux instituteurs " à l'époque", avant que ces derniers ne deviennent à leur tour "professeur des écoles", avaient tous un grand tablier gris, c'était leur uniforme.
une partie de la classe



Denis Collard, notre "maître d'école",  avait choisi une  jolie dictée, qui semblait à sa lecture, fort facile, mais qui recélait de nombreux pièges.  Cette dictée est extraite d'un ouvrage d'une émérite professeure de Français, au nom prédestiné car joliment poétique.


LENOBLE-PINSON Michèle,  D’après GREVISSE, La force de l’orthographe. 300 dictées progressives commentées. Louvain-la-Neuve, Duculot, 3e éd. revue par André Goosse, en conformité avec la 9e édition (1992-) du Dictionnaire de l’Académie française, 1996, p. 269, coll. « Entre guillemets ».


Nous  prîmes beaucoup de plaisir, et fûmes fort attentifs, bien que quelques trublions aient émaillé la lecture  de la dictée de joyeux  bons mots, et d'un  "atchoum"', des plus tonitruants, qui nous fit bien rire.

Devinez, qui est le grand champion de la dictée :  je vous le donne en mille. 


 Guy Delore, Imbattable !  Chapeau Champion.


Une seule faute ,  une malheureuse petite faute, et je comprends la confusion qui fut sienne.  Il a mis une majuscule à "barbarie", mais dans d'autres contextes, on peut très bien l'écrire avec une majuscule, notamment "Figues de Barbarie", Barbarie étant ici les contrées Méditerannéeennes .



joli fruit n'est-ce pas ? mais attention ! ça pique !

Les figues de Barbarie ont diverses couleurs, ces couleurs peuvent se retrouver sur un même pied, elles n'influencent pas la maturité du fruit, mais le goût selon la couleur est légèrement différent.



Leur nom "savant",  est OPUNTIA, valide au scrabble,  dans certaines jardinerie, on peut trouver ce cactus à la forme de plusieurs raquettes. Plante ne demandant que peu d'eau, d'où sa profusion dans les pays chauds, à la terre aride, les fruits sont très prisés dans ces contrées, et même ici, où l'on peut en trouver  surles étals  des grandes surfaces, et chez les marchands exotiques.

Ces jolies plantes, sont hélas, considérées comme "nuisibles", dans certains pays, dont la France, et l'on tente d'éradiquer leur prolifération. Dommage !   Dans les pays chauds, Méditerrannée, pays du Maghreb souvent, elles servent de clôture naturelle aux habitations et propriétés, leurs épines sont une défense redoutable ! Et l'été, les fruits muris au  soleil sont une véritable friandise pour tous, et qui plus est, totalement gratuite,  comme les manguiers, les avocatiers, les bananiers, les papayers  qui poussent sauvages, plus au sud de l'Afrique.


Je vous publierai la dictée dès que j'en aurai obtenu copie.















Houffalize 2016, Guy DESSARD

HOUFFALIZE,

Charmante Ville des Ardennes Belges,                http://www.houffalize.be/

Les Ardennes, belges ou Françaises sont le domaine des chasseurs.

Méfiez-vous, les animaux sont très rusés, et les chasseurs parfois maladroits




Houffalize donc nous accueille pour le 3ème Festival de Scrabble de l'Ardenne,

Festival Franco-Belge, ou Belgo-Français, vous choisissez.

http://festivaldelardenne.e-monsite.com/


Fidèle depuis le début,  comme  ce festival grandit, dans 30 ans, je pourrai dire : j'y étais !

En effet, quelques  courageux, la première année, qui avaient décidé de consacrer ce long week-end festif à la pratique de leur jeu favori, et profiter de la belle nature environnante.

J'ai retrouvé la conviviale  ambiance qui m'avait par le passé séduit, les organisateurs, toujours aussi dynamiques et ravis de nous retrouver, et les habitués, car, si le Festival est tout jeune, nous sommes déjà de "vieux" habitués.

Les mêmes donc, moins quelques uns, mais d'autres les ont vite remplacés, et d'autres viendront grandir les rangs l'année prochaine. 

Le Festival gagne ses galons de "Beau  Festival",  au TH4 ce dimanche,  nous serons près de 100, ce qui, après deux années seulement d'existence est tout à fait honorable.  Gageons que l'année prochaine nous pourrons compter sur au moins une vingtaine de joueurs de plus, la salle sera donc remplie, et il sera difficile de caser plus de monde.

Hier soir, alors que je m'apprêtais, volontairement, à dîner seule,  je me retrouvais attablée avec un joueur émérite : Guy DESSARD,



Je fis sa connaissance, ici même, il y a trois ans, et friande de documentation, je lui achetai les listes qu'il proposait.
Une mine d'or pour moi, débutante au scrabble.

Je le revis de temps à autre lors des tournois, salutations courtoises, sans plus.

Hier, pourquoi ? nous ne le saurons jamais, nous fîmes vraiment connaissance. Et curiosité du destin, nous avions quelques points communs, dont un : l'Afrique, cher à nos coeurs. 

Lui Kinshasa, moi Brazzaville et  Pointe Noire, lui Belge, moi aussi,  voilà qui crée instantanément une certaine complicité.  Nous échangeâmes nos points de vue sur les diverses langues des deux Congo, ( dois-je mettre un "s" à Congo ? ) ainsi que quelques mots, lui en LINGALA, moi en Munukutuba  (que l'on ne peut jouer au scrabble,  que l'on appelle aussi le Kituba, pas valide au scrabble, ou le KIKONGO, valide lui),

Le Scrabble à Kinshasa, il m'a mis en place, payant de sa  personne pour l'organisation, les parties, les tournois. C'est à la demande de son "chef", qui voulait trouver une activité pour ses troupes, qu'il a suggéré le scrabble, ce qui fut accepté de suite par sa hierarchie, et fort apprécié par les militaires, officiers, sous-offs, et expats sur place.

Ce Belge, retraité des prestigieux Chasseurs Ardennais, vagabonde , tout comme moi, entre France et Belgique.

La conversation, inévitablement  revient vers le.... scrabble !   ( de quoi parler d'autres entre obsédés des mots ? )
Je découvre  un joueur au prestigieux palmarès, qui fut Champion du Monde en paires, avec Monsieur Michel PIALAT,  excusez du peu., Champion du Monde Vermeil en Individuel,  habitué des podiums dans de nombreuses compétitions,  bref, un riche et beau parcours.


La nostalgie des années qui passe se lit parfois dans son regard... l'esprit est moins vif, le corps moins alerte, et les
"petits jeunes", genre Guy Delore, difficile de rivaliser ( en toute convivialité).

Ses listes, au prix modique, sont fort intéressantes, et lors des tournois, il n'hésite pas à en offrir pour un prix, une tombola, un tirage au sort.....


Guy a "pondu" de nouvelles listes,  ODS7 oblige. je vais les acquérir tout à l'heure, (mais me croirez-vous, je n'ai pas un centime sur moi, vais devoir emprunter) et viendrai vous en parler.





Un beau trio de sportifs

L'année dernière, dans notre bel Hôtel de Cognac, nous avions pour voisin un fort sympathique curiste.
Un monsieur d'un certain âge, qui nous charmait avec quelques anecdotes sur Vichy, depuis le temps qu'il est curiste, il a appris à connaître la ville, ses usages, ses hauts lieux.
Vichy se déroulant plus tôt dans la saison, il n'était pas au rendez-vous.

Pour mes amies partageant l'hôtel, le sport c'est surtout, les jeux de cartes, et la Pétanque. Je dois être prudente avec elles, car venant aussi à la Bresse, manquerait plus qu'elle prenne un de mes chiens pour cochonnet !




Quant à moi, à la Bresse, je prendrai mon vélo et partirai, là -haut sur la montagne, à la recherche des cèpes, girolles ou autres chanterelles.

C'est dire que, côté sport, à part le cérébral, on est plutôt manchotes,  eh oui,  manchot a un féminin, manchote ( un seul T) .

Manchot ? manchote ?  bin voyons, manchote.  Pourquoi ?  il est trop mimi voyons !


En lieu et place de notre curiste ( les autres locataires de l'hôtel sont tous scrabbleurs), un joli et fort sympathique trio égayait nos petits-déjeuners et repas ( ils ne logeaient pas à l'hôtel).

Au départ, bien sûr, amabilités d'usage, mais bien vite un courant de sympathie est passé, d'autant plus, que dans le trio, une Parisienne, Nao Lépineux ( quel joli et original prénom)  et deux Nordistes,  Caroline Leroy d' Arras, et Olivier Chovaux de Liévin.  Cela crée forcément des liens., car à Liévin, nous disputons quelques tournois sur l'année. Le club est dirigé par la dynamique Marie Thérèse Capet.

Nao et Caroline, sont de grandes sportives, belles et élancées, un physique de rêve, et extrêmement sympathiques.
Quand je dis,  beau physique je suis absolument dans la vérité, car on pourrait imaginer des rugbywomen  à l'allure un peu virile, mais il n'en est rien.  Deux belles demoiselles, élégantes et raffinées.

Nao, Caroline, Olivier


Non moins élégant,  Olivier Chovaux, est le Directeur de la Fac des Sports de Liévin, pour ma part, j'ignorais qu'il existât une fac des sports.  Et informations prises, c'est une très belle fac, vous vous en rendrez-compte en visionnant le petit film  :

https://www.youtube.com/watch?v=aW4aXo9oiIo

si vous êtes, vous, vos enfants, vos petits enfants,  voisins, voisines,  intéressés, voici une autre page, ou vous pourrez naviguer et apprendre une multitude d'informations :

http://foad.univ-artois.fr/moodle2013/course/index.php?categoryid=17

ce sympathique trio était  à Vichy pour la correction des épreuves écrites du CAPEPS, ( futurs enseignants EPS et professeurs stagiaires.) et croyez-moi, ils ne chôment pas.  En 8 jours, ils doivent corriger près de 3000 copies !  non pas à eux trois, ils sont 170 juges environ.

En juin prochain, ils seront à nouveau sur le pied de guerre, pour cette fois, faire passer les oraux aux candidats qui auront été admis après les épreuves écrites. 

Parmi eux, quelques uns, pratiqueront probablement des sports extrêmes.



 Caroline, Nao, Olivier, j'ai été ravie de vous croiser,  et si à mon tour, pour le rugby, je peux vous donner un sonseil,  évitez de vous laissez pousser les cheveux !

et surtout, repérez celles qui ont les cheveux longs










Vichy, Championnat Paires, Bunny girl !




Epoustouflants,  ils sont tout simplement époustouflants.  Les champions de France en paires,  le duo, Thierry Chincholle-Antonin Michel.   De sacrés champions, beaux et sobres, tout en modestie.

Il  y avait du beau monde soir salle Berlioz, les frères Delafontaine, Louis Eggermont,  Michèle Montesinos, Hannah Maniquant ( assez rare pour être signalé), Fabien Fontas, de retour à la compétition , je ne peux les citer tous, c'était ce soir, un bel aréopage de champions.


J'y étais donc, salle Berlioz, je devais être ramasseuse,  me suis retrouvée Bunny girl !  non non , pas bunny girl comme ça :

 
mais plutôt comme ceci :

Afficher l'image d'origine

 car aussi bien bunny girl que ramasseur, il faut trottiner et en faire des aller-retour ( ou des allers-retours, je vous laisse le choix),

https://fr.wiktionary.org/wiki/allers-retours

Championnat Paires, Vichy 2016, finale


Pas le temps de m'attarder avec vous ce soir, 
je le regrette bien mais j'ai une urgence, 
c'est la finale du Championnat de France par paires, et contre toute attente, j'en suis !!!!!



Je vais me régaler ce soir



Et oui, je me prépare,  pour la magnifique salle Berlioz,



 j'enfile mes
vous y avez eu droit au tirage hier,
je me  pare de mon plus beau sourire, 
j'enfile mes plus beaux atours,  et je chevauche mon fier destrier

( bon oui, balai, si vous voulez, ne suis pas regardante),


et je file, en vitesse, on m'attend, je suis indispensable, ce soir :  JE SUIS RAMASSEUSE , des finalistes
!

Je n'en reviens pas !

Il est des choses qui sont assez sidérantes.

Aujourd'hui, super beau temps à Vichy, et bien en forme, je me décide à aller donner un coup de main, soit au ramassage, soit pour les tableaux. Manque de bol, tous les postes sont pourvus ( il arrive que certains ne viennent pas et qu'il faille les remplacer au pied levé),

Qu'importe, je pars me promener au soleil, et flâner.  Je décide de rentrer en passant par   la source Célestins, afin d'y remplir une bouteille "de Vichy", eau  très  précieuse pour le bien être, et même la santé tout court, puisque Vichy est  aussi une ville de curistes.
  
à l'intérieur

la source Célestins, l'extérieur



Lieu majestueux,  dans un écrin de
verdure, robinets belle époque en
cuivre, magnifiques, arbres répertoriés et superbes, un bel endroit



Je croise Eric Maes, brillant joueur de série 2B, qui flâne, appareil photo à la main. Eric est dans le prestigieux club de Ronchin,  Présidé par Daniel Felez,  où sont affiliés Fabien Leroy, Mélodie Felez, et je crois bien mon amie, et redoutable arbitre, Valentine Loucheux .

Nous papotons au soleil, Eric semble vouloir traîner, normal, sont but aujourd'hui flâner et photographier, moi suis pressée, je dois vous écrire, mais  vous me connaissez, si on me parle, je ne résiste pas, je parle !!!!



Et nous parlons de quoi ? de scrabble bien sûr ! Il me dit qu'avant un tournoi, il ne revise rien, ce qu'on revise ne sort jamais !  

Je démens en expliquant : lors d'un trajet avec deux amies Elisabeth et Nicole , nous révisons quelques mots de musiques et de danses,  dont ZOUK, qu'on peut prolonger en MAZOUK. 

Le mot sort, je ne le fais pas, persuadée que les autres l'ont bien évidemment fait, puisqu'une heure avant nous en parlions.  et pour mes deux amies, c'est pareil, chacune persuadée que les deux autres l'avaient posé sur la grille.

Là, je vois la tête bizarre d'Eric, qu me regarde ahuri, je lui dis : bin oui, MAZOUK , il ne comprend pas, IL NE CONNAIT PAS !  J'vous dis pas ma tête, je n'en reviens pas, série 2B, 20 ans de scrabble, grandes rencontres, ISC, tous les jours, et jamais, jamais, il n'a rencontré ni entendu ce mot ! Il est tout simplement stupéfait, et moi stupéfaite qu'il soit stupéfait !

Et comme je n'en reviens toujours pas , j'avais envie de vous l'écrire ! Je trouve cela incroyable !

Vichy, Hôtel de Cognac

Lors des déplacements, un paramètre des plus importants à ne pas négliger : l'hébergement. Le repos est primordial pour les compétitions.

Les surprises sont parfois belles,  parfois désagréables.    Pour vous éviter les désagréments : cette rubrique.

A Vichy, les hôtels ne manquent pas,  pour héberger les 1200 joueurs, avec conjoints, enfants, toutous et j'en passe,  les adresses ne manquent pas. Il y a les grandes chaînes fort connues, d'autres un peu moins, mais pour avoir des prix corrects, il faut parfois sortir de la ville, ce qui ne nous arrange pas.

La première année, suis descendue, au Campanile, Bellerive,  bof....    rien à signaler ,  chaîne connue, avec ses qualités, ses défauts. J'ai aussi testé, hôtel de Grignan,  correct mais sans plus, un peu impersonnel, pas de restauration, mais sur demande une place de parking, hélas, trop peu de places, donc pas de place et aux alentours, parkings payants.

Depuis l'année dernière,  je loge, avec ma troupe, à l'Hotel de Cognac.  Enfin, c'est plutôt moi qui suis venue, sur cooptation, me joindre à leur troupe.  Je me suis laissé guider sans grande conviction.

Et ce fut une  des belles surprises des itinérants comme moi.  Un rapport qualité-prix, Imbattable ! je vous défie, de trouver mieux pour le même
 service et pour la même qualité.

L'Hôtel a un charme, que certains diront vieillot, mais il est plein de vie et d'histoires, vous jugerez sur photos de la chaleur des lieux.  De nombreux  voyageurs connus et inconnus y sont descendus, et la patronne, Marie-Thérèse, est très attentive au choix de ses locataires pour que règne une bonne ambiance. Pendant la période du  Festival de Vichy,  elle donne priorité aux  habitués et nous nous retrouvons tous dans une joyeuse ambiance de colonies de vacances, une véritable pension de famille !

Je les trouve bien indulgents les patrons, car je dois reconnaître, que nous sommes parfois un peu.. un peu... beaucoup  bruyants ! Et, entre ceux qui parlent foot, et ceux qui parlent scrabblent, comment font-ils pour nous supporter ?   Regardez-les,  des hôteliers comme on n'en fait plus, lui, cuisinier hors pair, elle maîtresse de maison parfaite  :



Nous sommes choyés, il sont à l'écoute de nos désirs, et  ont de l'indulgence pour leurs locataires ( je n'ai pas dit clients) car en ce moment,  des sportifs d'un autre style sont là aussi  ( je vous en parlerai sur un autre article),  et   ils sont du Nord !  alors, forcément ça crée des affinités.


Mais rassurez-vous, l'hôtel est calme, on y dort sur une excellente literie, les chambres sont propres, chacune est différente et chacune a son charme, certaines sont doubles, moi, j'ai une jolie chambre dans l'annexe, et je suis très bien et je réserve déjà pour l'année prochaine.

Photo un peu sombre ( suis pas une experte en photos, vous l'avez remarqué), mais néanmoins cela donne une atmosphère très douce au salon "comme à la maison"




Pour contacter l'Hôtel de Cognac :

téléphone :    04 70 32 15 58
22, rue du M. Gallieni, 03200, 3200 Vichy, France

Vichy 2016 - Coupe de l'Allier

Hier, lundi 2 mai, Coupe de l'Allier,


Je vais zapper mes "performances",  car ayant pris la nuit un demi lexo. ,  j'étais toute l'après-midi dans le cirage.

Manque de bol,  je pensais avoir fait une bonne première partie, mais hélas, d'autres ont été bien meilleurs. Partie facile sans doule, avec un solo ordinateur URANYLE,  un solo dans la salle NDOLES,  et un fort joli SYNCOPE, transformé peu après sur un triple, en SYNCOPEE,, pour moi qui aime la musique, c'était raté !   Tant pis, pour la partie 2, j'étais reléguée, comme bien d'autres d'ailleurs, dans les profondeurs du classement. Ayant échappé à la salle, pourtant fort jolie, d'Alleti,  je me retrouvai salle Adélaide.

Quelle chaleur  étouffante dans cet espace confiné, toutes portes fermées, aucune fenêtre, aucun air frais, nous étions nombreux à nous plaindre de la chaleur, on entendait sans arrêt des soupirs, et je me suis dit : c'est la punition pour ceux qui ont mal joué !

La  prochaine fois, se tenir en forme, éviter les anxiolytiques pour rester dans les salles du haut, ou tout au plus  rester dans  l'espace Sevigné, bien aéré, lui, un vrai hall de gare. 

Mais Marie Ange qui jouait à Berlioz, noblesse oblige,  m'a dit qu'elle aussi fut fort incommodée par la chaleur !
On dit que le singe imite l'homme, mais on ferait beaucoup mieux d'imiter le chien !


Deuxième partie, mes neurones sont encore un peu éveillés, et mon mental a fait des progrès. Je fais un mauvais tirage, et je construis un joli YEBLE, 42 points  ( alors que j'avais le top avec BYE, 38 pts) et je prends zéro, et loin de me démonter, j'applique les principes de Maître Maniquant, je me dis : le coup est passé , tant pis, tu ne peux rien faire tu continues comme si tu avais eu le top  et on passe au suivant. Et je termine honorablement pour mon niveau.

C'est à la partie 3 que ce fut la dégringolade, l'atmosphère de plus en plus etouffante, de plus en plus lourde, la fatigue, la lenteur des parties ( 24 coups à la deuxième), raté les scrabbles, sauf 1, pris un zéro sur un malvenu CRAPOTE  (e),    CRAPOTER, intransitif, je m'en doutais bien ... mais ... vous connaissez la chanson...... 


(tiens j'écoute en ce moment le sublime DUO DES FLEURS,  LAKME, Léo Delibes

 https://youtu.be/O0dkuz5STug


Les Lauréats,  
Alain Baumann vainqueur du Tournoi,  Raphael Allagnat,  Cadet,  Brahim Issene,  Espoir, et la jolie Myriam El Bermile, Benjamen,  Bernard Grellet , Diamant