est sous la pluie et le vent ! rien n'a changé de ce côté , mais rien n'a changé non plus du côté du dynamisme et de l'organisation du Festival.
Un accueil toujours aussi sympathique, et une ambiance toujours aussi chaleureuse.
Noëlle Thierry François Jean-Michel Marie-Claude Gérard Bernadette
Voici donc ce mail (un des mails) de l'année dernière.
Je remercie les réponses ( enfin, les personnes), qui me sont parvenues, elles me font chaud au coeur, car ici, c'est plutôt le climat nordique, la pluie et le vent n'en finissent pas de nous harceler.
Matinée libre ce jour, pour reposer nos neurones et aérer notre cerveau
sans doute.
C'était donc l'opportunité de découvrir les trésors de Biarritz, et chasser le spleen qui s'est emparé de moi.
Et quoi de mieux pour remonter le moral, que.... le chocolat !!!!
C'est donc à un voyage touristiquement gourmand que je vous convie, au Musée du Chocolat !
L'envie m'est venue depuis "ma" petite pâtisserie Miremont qui offre tant de gourmandises à mes yeux, gourmandises auxquelles je ne succombe pas, mais chaque jour, un petit
café, un croustillant hyper léger à la compote d'abricots, le tout agrémenté d'un délicieux verre d'eau glacée.
(Croyez-moi sur parole, je n'y vais que pour l'eau glacée ;)
Sur cet étal historique, mes yeux avides dévorent sans vergogne tout ce
que je ne peux m'offrir, de crainte d'une part de la crise de foie et d'autres part des quelques kilos qui viendraient garnir mes rondeurs déjà bien évidentes.
Donc, masochisme suprême, je vais au Musée du Chocolat.
Hélas, c'est sous une pluie particulièrement violente que je suis sortie, il faut vous dire, qu'il fait froid, très froid, et que dans nos salles de jeu, il y a...la clim ! et oui, sont un peu masos les organisateurs, au moins à Dunkerque, on n'avait pas de clim ! on avait froid, mais ici, il y a la cliim et on a très très froid .
Toute la nuit, le vent a soufflé en bourrasque, faisant danser les volets en métal, pourtant très lourds, et ce matin, la mer était déchainée, ce soir, elle l'était encore davantage.
Revenons au musée, j'ai vu mille choses, des boites, des emballages, des cabosses, de merveilleuses photos avec les réalisations en chocolat, etc..; etc...
j'y ai vu, et dégusté, des fèves amères provenant des quatre coins du monde.
Que n'ai -je bien fait de m'y rendre, car plutôt que d'alourdir mes hanches
généreuses, le chocolat a curieusement engraissé ma culture "scrabblophile " et je vous fais partager cet apport intellectuel qui, j'en suis sûre , améliorera vos prochains scores
A Pointe-noire , les gentilets ( habitants) de Pointe-Noire sont des ponténégrins,
je fus donc, pendant un temps, pontenégrine) nous avions un cacaoyer ( autre graphie, cacaotier), (nous avions aussi, avocatiers, manguiers, safoutiers, papayers, eucalyptus, bananiers, et même quelques plants d'arachidiers, de jolis mots acceptés ODS) Sur le cacaotier, nous avions récolté quelques belles cabosses.
Ne connaissant rien à cet arbre (plutôt petit), ni à ses fruits, ni à sa cueillette, ( et internet n'étant
pas du tout connu à l'époque), je vous fais grâce des détails de notre apprentissage, mais nous avons massacrés les fèves, par ignorance. C'était noir, amer, immangeable, nous n'avons plus récidivé.
Au Musée, j'ai revu ces images, et j'ai eu la nostalgie de la nature sauvage où les arbres poussaient là où il leur semblait bon de pousser, sans l'aide de l'homme, qui souvent massacre plus qu'il n'apprivoise la nature.
Les papayers, bananiers poussent comme des mauvaises herbes chez nous. On a qu'à lever bres bras pour cueillir leurs délicieux fruits.
Revenons au chocolat : Le mot chocolat vient de la culture Maya, et plus particulièrement du langage NAHUATL , qui est un dialecte Aztèque. ( si vous trouvez un moyen facile de retenir, faites moi signe)
Un notable aurait été pendu à un arbre, et cet arbre fructifia en donnant merveilleuses calebasses, devenues avec le temps, cabosses
Moi, cela me fait penser étrangement à la légende de la mandragore, pour ceux qui ne la connaissent pas, la mandragore est une plante poussant, là où il y avait des pendus, et ceux-ci, paraît-il, en rendant leur dernier soupir, éjaculent, et là où tombe le liquide séminal, la fleur pousse. ( je vous jure qu'on ne m'a pas raconté cela au musée, mais j'écrivais jadis
dans un magazine, il y a bien des décennies de cela, et je signais pompeusement "la mandragore", jusqu'à ce qu'un lecteur m'expliquât la légende. J'ai directement changé de pseudo, et je pris, Lady Marianne,
( Michel est en train de s'esclaffer, en me lisant, je le vois d'ici, inutile de te cacher, Michel),
(ndrl : Michel D. Cambrai, série 3)
Bon revenons au chocolat ( encore une fois ! ) , on le cultivait dans les vergers de Tabasco... tiens ? étrange, le piment du même nom, s'inspire sans doute de là, et Tabasco peut se jouer au scrabble,
Je vous passe le détail de toute la procédure de fabrication, mais il y a une phase à retenir, le CONCHAGE, qui est le malaxage de la pâte de cacao, et il me semble que "conchage", pourrait sortir se reconstruire facilement lors d'une de nos parties, un autre mot également intéressant et facile à retenir, MOUSSOIR , il y a de nombreux et beaux moussoirs au musée, on s'en servait, comme le nom l'indique à faire mousser le chocolat.
Je ne peux entrer dans le détail, car je risque à tout moment de perdre la connection et donc de perdre ce message, et comme j'écris en direct ce serait dommage de tout perdre, et s'il reste quelques petites fleurs grammaticalement sauvages, veuillez m'en pardonner je ne relis jamais ce que j'écris.
Quant à nos parties, après les messages particulièrement encourageants de Monique et Laurence, ( que je n'ai pu lire que ce soir), je fais l'impasse sur les tournois terminés, et demain,..... des originales, je vais donc me préparer pour Cambrai !
Nous avons bien terminé notre tournoi en paires, dommage que les autres parties ne furent pas à l'image de cette dernière partie. le tournoi paireS a été remporté par le tandem, DELORE-MATHIOTE
côté papotages de couloirs, la rumeur dit que Guy Delore jouerait plus d'une quinzaine de parties par jour ! comme quoi, il n'y a pas de secret, seul le travail paie.
( va falloir que je lui demande si c'est vrai)
Sur ce, au revoir à la prochaine.
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